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Bienvenue en Limousin

29 novembre 2006

-10%, -15%…

Non, ce ne sont pas les soldes, ni même les réductions ponctuelles consenties pour relancer la consommation (atone) des ménages… C'est (malheureusement) le niveau de salaire net moyen du Limousin (18 838 Euros par an en 2004, source INSEE), comparé à d'autres régions

C'est le niveau du salaire net moyen Limousin (18 838 Euros) comparé à d'autres régions…

- 10%, c'est l'écart entre le salaire net moyen du Limousin et le salaire net moyen des 4 Départements d'Outre Mer : Guadeloupe, Martinique, Réunion et Guyane. Et aucun de ces 4 départements, pourtant pas vraiment réputés pour être les plus riches de France, n'affiche de salaire net moyen inférieur à celui du Limousin.

- 15%, c'est l'écart le salaire net moyen du Limousin et le salaire net moyen France métropolitaine (hors DOM).

L'exemple est encore plus fort lorsque l'on rapporte le salaire net moyen en mois de travail. Alors qu'il faut 12 mois en Limousin pour gagner 18 838 Euros, il en faut

  • moins de 8 en Région Parisienne
  • et à peine plus de 11 en Midi-Pyrénées pour toucher le même salaire…

Oui, MAIS ici, on ne compte pas comme cela. On compte à l'inverse. On ne rapporte pas les 18 838 Euros au temps de travail mais au temps passé chez soi. Parce qu'ici, on ne perd pas son temps dans les embouteillages ou les transports en commun. A peine sorti du boulot et hop 10 minutes plus tard, vous êtes à la maison, en pleine campagne. Alors que le Parisien ou le Toulousain, il passe facilement plus d'une heure, parfois deux (voire plus) dans les transports. Et sur une semaine de 35h (5 jours à 7 heures de travail), une heure de transport en plus par jour, c'est près de 15% de temps en moins chez soi. - 15 + 15 = 0. CQFD

Malheureusement, quoi qu'en dise l'adage (time is money), le temps en plus, ça ne paie pas les courses, le loyer ou les factures… Parce que je n'ai pas encore remarqué que la vie était moins chère en Limousin. J'ai habité dans plusieurs régions françaises, et mon panier ne me coûte pas moins cher depuis que je suis en Limousin… On me reprochera de consommer des produits issus d'autres régions, et donc forcément plus chers que les produits locaux. J'ai bien essayé le régime pommes / châtaignes / cèpes / patates, mais j'ai eu du mal à tenir…

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28 novembre 2006

Une ligne à grande vitesse pour 22 trains par jour, est-ce bien raisonnable ?

L’Echo de la Haute-Vienne rapportait il y a quelques semaines cette question pertinente posée lors du débat public sur la construction de la LGV (ligne à grande vitesse) qui doit relier Limoges à Poitiers et permettre ainsi à la capitale du Limousin d’avoir elle aussi une liaison TGV vers Paris.

Sur la forme, on ne peut pas reprocher à Limoges de vouloir améliorer la liaison ferroviaire vers Paris. Les plus anciens, ils sont nombreux en Limousin, se souviendront que la ligne POLT (Paris-Orléans-Limoges-Toulouse) faisait office de référence dans les années 70, à l’image du " Capitole ". Aujourd’hui, la situation a bien changé et le rapport distance/temps de trajet doit être à peine moyen, comparé aux autres capitales régionales.

Si le constat de départ ne souffre pas de critique, la solution adoptée est plus discutable. Lorsque j’ai entendu parler d’un TGV à Limoges, j’ai naïvement pensé que la ligne POLT serait aménagée pour désenclaver tout le centre du pays et rapprocher notamment Limoges et Toulouse de Paris. Globalement, c’est l’approche adoptée jusqu’à présent, parfois grâce à d’importants financements locaux.

Quand j’ai su qu’il s’agissait en fait de créer une déviation de Poitiers à Limoges, ils appellent cela un " barreau ", et que la gare des Bénédictins serait le terminus de cette LGV, j’ai eu un peu plus de mal à comprendre. Les potentats locaux et régionaux n’ayant pas su s’accorder pour organiser un lobby efficace et un financement suffisant afin de favoriser la solution POLT, c’est manifestement la solution du chacun pour soi qui s’est imposée.

Contribuable français et limousin, je me pose quand même des questions sur l’utilité de cette liaison à grande vitesse au rabais. 22 trains par jour pour Limoges, il va en falloir des années pour rentabiliser cette ligne ! Euh, non, pour ça, il y a les impôts… Et puis il faut bien que les vaches limousines aient quelque chose à voir !

Donc on va dépenser des millions pour rapprocher Limoges de Poitiers, euh de Paris, et dans le même temps le conseil régional du Limousin ferraille avec la SNCF sur les frais de remise en état des lignes régionales. Faute d’investissement et d’entretien, la vitesse sur de nombreuses lignes régionales a du être réduite, ce qui rallonge du même coup les temps de parcours. Mais le conseil régional du Limousin refuse de verser un seul centime…

D’ailleurs, le conseil régional du Limousin ne doit pas verser grand chose pour le transport ferroviaire. A voir les trains régionaux en gare de Limoges, on croirait que le Limousin est un véritable musée du chemin de fer (http://grizzli.beat.free.fr/fer/ter/index.html). Il y a même des rames parisiennes (ex RER C) qui viennent finir leur carrière en Limousin (comme quoi, l'histoire se répète). Et quand les usagers racontent leurs aventures ferroviaires régionales, on se dit que le Limousin a inventé la machine à remonter le temps.

2 septembre 2006

Rendons à César...

On dit souvent que la première impression est souvent la bonne, surtout quand elle est mauvaise.

L'échange de ce jour avec notre voisine tend à prouver exactement le contraire. Notre première rencontre avait été à ce point remarquable (dans le mauvais sens du terme) qu'elle a été relatée dans ce blog. 

Notre deuxième (je n'ai pas écrit seconde) rencontre est tout aussi remarquable. Mais pas dans le même sens... Nous étions dans le jardin ce soir, lorsque la voisine a passé sa tête par dessus le muret pour discuter. Un de ses arbres fruitiers dépasse assez largement sur notre parcelle et elle nous a invités à en cueillir les fruits. Elle a même proposé de nous prêter une échelle pour cueillir les fruits jusqu'en haut de l'arbre. Enfin, elle nous a donné un sachet plein de pommes de son jardin !

Bref, il ne faut pas juger les gens trop vite. Et après avoir connu le pire, on va peut-être (enfin) connaître le meilleur du Limousin ? On l'espère...

20 août 2006

Kit de survie en Limousin (2)

Kit de survie en Limousin : aujourd'hui, la conduite.

Quand on quitte Paris pour la province, on observe partout des différences notables dans les habitudes de conduite (et dans l’état général des véhicules, mais c’est sans doute lié).

La conduite parisienne est régie par deux principes de base :

Le premier, pour s’intégrer dans la circulation, il faut s’imposer. Avoir la priorité ne sert à rien si vous ne vous imposez pas dans le trafic. Il faut se faire sa place dans la circulation.

Le second principe consiste à ne pas entraver le flux de circulation. Tout provincial un peu distrait a presque systématiquement droit à un coup de klaxon particulièrement sympathique lorsqu’il ralentit le flux de circulation (même s’il respecte par ailleurs les limitations de vitesse).

Le respect de ces deux principes est indissociable pour maîtriser la conduite parisienne.

Si le Limousin n’échappe pas à cette règle, on se rend compte cependant que le limougeaud s’est inspiré de la conduite parisienne. Mais dans ce domaine encore, il s’est arrêté en chemin : pour conduire à Limoges, il suffit de maîtriser le premier principe.

Petite application pratique : le Limougeaud est arrêté à un cédez-le-passage. Il veut prendre à droite, le flot de véhicules est dense, mais il repère entre la voiture blanche et la voiture bleue un espace suffisant pour s’y glisser. Le Limougeaud a bien compris qu’il fallait s’imposer pour se faire sa place dans le flot de la circulation. Il sait faire fi des règles de priorité et de bonne conduite. Il applique le premier principe : lorsque la voiture blanche est passée, il profite de l’espace pour s’avancer et s’imposer dans le trafic.

Mais, à moitié engagé, le limougeaud s’arrête, forçant le conducteur de la voiture bleue à freiner, bloquant ainsi tout le flux de circulation. Il se tourne alors benoîtement vers le conducteur de la voiture bleue pour que ce dernier le laisse passer…

Dernier conseil de survie, pensez à augmenter votre consommation de carottes à l’occasion de votre installation en Limousin, surtout l’hiver. Le Limougeaud a en effet la fâcheuse tendance d’oublier d’allumer ses phares à la tombée de la nuit. Il ne se passe pas une journée l’hiver sans que je croise un véhicule dont les feux sont éteints, malgré l’obscurité. Et je ne fais que 10 km par jour ! Dans ces conditions, surveillez et entretenez votre acuité visuelle avant de prendre la route à Limoges l’hiver ! Mangez des carottes, il paraît que c'est bon pour la vision nocturne…

6 août 2006

France profonde

Petit tour dans le canton d'Oradour sur Vayres ("ville verte" selon le panneau) ce samedi. J'espère que la commune d'Oradour sur Vayres n'a pas payé trop cher pour trouver cette signature, parce que la première chose que l'on voit en arrivant, c'est le vert. Il n'y a que cela autour...

Diner samedi soir dans un restaurant récemment ouvert. Une ancienne grange rénovée avec beaucoup de cachet, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur.

A peine arrivés, une R4 (4L pour les connaisseurs) arrive sur le parking. Une R4 beige comme celle de mon grand-père, il y a plus de 20 ans. Un couple d'une cinquantaine d'années descend de la voiture. Et ce sont des... anglais (non, je ne suis pas David Vincent). Alors que nos agriculteurs roulent en 4x4 japonais, ce sont les nouveaux arrivants qui contribuent à maintenir une partie du patrimoine rural. Parce que la 4L beige a toujours fait partie du patrimoine rural...

Pendant le repas, j'ai engagé la conversation avec une des employées de ce restaurant. L'établissement appartient à un couple de hollandais, propriétaires par ailleurs de chambres d'hôtes dans le canton voisin. Il a ouvert il y a quelques mois et emploie 4 personnes. 4 emplois créés dans un canton rural comme celui d'Oradour sur Vayres, qui plus est par des investisseurs étrangers installés en Limousin, notre ami Renard aurait-il raison ?

Pas tout à fait, malheureusement. 4 emplois ont été créés, c'est vrai, mais les 4 employés sont hollandais. Et ce sont des vrais employés, puisqu'ils ne font même pas partie de la famille des propriétaires du restaurant. La clientèle, en revanche, est majoritairement française. Finalement, et si les limousins faisaient vivre les anglais (ou hollandais) ?

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6 août 2006

Que du vécu

Je pense qu'il est utile de rappeler que ce blog est le reflet du quotidien d'une famille récemment installée en Limousin. Nous avons effectivement vécu, vu ou lu tout ce qui est publié sur ce site. Notre souci étant d'éviter les clichés, nous avons prohibé les expressions "le limousin est" ceci ou celà. Nous avons rencontré des limousins, mais nous n'en tirons aucune généralité. Ce sont des évènements, indépendants les uns des autres, qui composent un kaleidoscope.

Par ailleurs, un blog contient toujours une part de subjectivité, qu'il faut comprendre et savoir accepter. Cette subjectivité se retrouve pour l'essentiel dans le choix des billets. Ainsi, le billet de ce jour aurait pu porter sur les courses du samedi et l'heureuse découverte de Melfor (vinaigre alsacien) dans un supermarché limougeaud. J'aurais pu louer la fameuse salade de pommes de terre de mon épouse et le kassler (roti de porc saumuré), mais j'ai chosi, privilège du bloggeur, de traiter un autre sujet...

4 août 2006

Acheter en Limousin ? Pas à ce prix !

Merci à Fanch pour son commentaire à propos de mon billet sur l’immobilier en Limousin. Ce blog ayant vocation à susciter des échanges, je me permets de poster certains éléments de réponse…

L’apport des anglais dans les campagnes limousines est indéniable. Ils ont en effet plutôt tendance à cibler des maisons abandonnées ou en mauvais état, quitte à se lancer dans des travaux de rénovation très lourds. Les anglais ont assurément contribué à repeupler la campagne limousine et à sauver quelques belles bâtisses. En revanche, quand on discute un peu avec les artisans, ils reprochent souvent aux anglais de ne faire appel à eux que très rarement.

Mais c’est vrai qu’il n’est plus rare aujourd’hui de trouver, dans des coins pourtant reculés du Limousin, des restaurants ou des gîtes tenus par des anglais ou des hollandais. Nous sommes allés manger 2 fois à Oradour sur Vayres. La première fois, le restaurant était par des australiens et la seconde fois, c’étaient des hollandais !

La lecture de l’étude de l’observatoire de l’immobilier de la CCI nous invite cependant à ne pas idéaliser l’installation des anglais en Limousin. " Si, en principe, la motivation des anglais à venir en France est la qualité de vie, nous voyons bien en examinant le phénomène de revente qui est de plus en plus fréquent qu’ils ne perdent pas de vue la réussite financière de leur acquisition. Très fréquemment, les anglais revendent après quelques années d’occupation à titre de résidence principale et leur principal objectif est de faire une plus-value… ".

Quant au niveau des prix de l’immobilier, dont je conviens qu’on peut avoir l’impression qu’il n’atteint pas (encore ?) le niveau des grandes villes françaises, il peut rapidement apparaître prohibitif lorsqu'on prend en compte le revenu moyen par habitant et la structure des emplois en Limousin. Je rappelle notamment que le Limousin détient la lanterne rouge en matière de salaire moyen (hors DOM, heureusement…). Si c’est moins cher, mais que je gagne moins, est-ce que c’est vraiment moins cher ?

PS: désolé pour les lecteurs du canton d'Oradour sur Vayres, mais c'est l'archétype du canton rural de Haute-Vienne, avec une baisse de la population de 20% en 30 ans, ses 32 habitants au km2 au recensement de 1999 et ses 40% de plus de 60 ans...

4 août 2006

For Sale – A vendre

Le Limousin est à vendre. Et de préférence à des acheteurs étrangers. En prenant l’avion de Paris à Limoges et en arrivant à l’aéroport international de Bellegarde, c’est l’impression que l’on a. J’ai déjà parlé des deux revues d’annonces immobilières, éditées par des agences du cru, mais rédigées exclusivement en anglais, que j’ai trouvées dans l’avion. Dans la salle réservée aux bagages, un espace " Welcome en Limousin ", présentant nombre de dépliants sur les charmes et activités de la région (en anglais aussi), accueille les voyageurs. Dans le petit hall de l’aéroport, on retrouve d’autres revues d’annonces immobilières en anglais. Et en sortant de l’aéroport, sur la droite, on aperçoit une "Real Estate Agency". Une agence immobilière plantée à côté de l'aéroport, en pleine pampa limousine...

Dans le Populaire du Centre, le directeur de l’aéroport international de Bellegarde annonce que l’ouverture d’une ligne à bas coût vers Amsterdam est à l’étude, afin de drainer la clientèle hollandaise. Visiblement, les décideurs régionaux ne lisent pas ce blog, parce qu’ils n’ont pas pour objectif d’améliorer les liaisons aériennes domestiques. Mais il doit sans doute y avoir un intérêt à faire venir des hollandais (en plus des anglais, bien sûr), plutôt que des bretons ou des alsaciens…

Une réponse se retrouve dans les conclusions de l’analyse du " marché britannique ", réalisée par l’observatoire de l’immobilier de la CCI de Limoges. On peut y lire que " les clients britanniques apparaissent toujours aux yeux des vendeurs comme des stimulateurs de marché. La question " travaillez-vous avec les anglais ? " revient systématiquement lors de la rentrée des mandats, comme s’ils étaient la seule garantie d’une vente réussie ".

Dans ces conditions, on comprend bien la volonté des décideurs locaux d’élargir la clientèle de l’aéroport et de drainer une nouvelle clientèle en Limousin.

En stimulant le marché, ce schéma favorise tous ceux qui possèdent un bien immobilier, même modeste, et qui souhaitent vendre à bon prix. En revanche, l’arrivée massive d’acquéreurs étrangers, généralement des quadras et quinquas aux budgets confortables, contribue à exclure du marché les acheteurs potentiels locaux, jeunes familles ou nouveaux installés, une catégorie soumise, comme partout ailleurs en France, à la flambée des prix de l'immobilier...

La vie au vert a un prix, même en Limousin. Et par ici, on sait compter, surtout quand il s’agit d’argent…

31 juillet 2006

Analyse comparative

On dit souvent que les voyages forment la jeunesse. Est-ce que nous sommes rentrés rajeunis après notre WE en Alsace ? Je ne sais pas, mais nous étions bien fatigués à notre retour. Ce petit WE prolongé a quand même été source d’inspiration pour ce blog.

Notre voyage a commencé au parking de l’aéroport de Limoges. A notre départ de Limoges, jeudi à 5h du matin, j’avais été frappé par le nombre imposant de véhicules immatriculés en Angleterre. Grosso modo, une voiture sur 5 garée sur le parking de l’aéroport portait une plaque anglaise. Sur le coup, ça fait beaucoup. Arrivé à Strasbourg, j’ai retrouvé la même proportion de véhicules étrangers, puisqu’environ une voiture sur 5 était immatriculée en Allemagne. La grande différence, c’est que l’aéroport de Strasbourg est à 20 km de la frontière allemande, alors que Limoges est à plus de 800 km de l’Angleterre.

Nous avons déjà parlé des écarts de salaires sur ce blog. A travail égal, vous touchez beaucoup moins en Limousin qu’ailleurs. Généralement, on vous répondra que le coup de la vie étant moins cher en Limousin, tout le monde s’y retrouve. On a fait un tour dans les supermarchés alsaciens (on a même failli avoir des ampoules au Auchan d’Illkirch, on n’était plus habitué à marcher autant dans un hyper !). On doit avoir un panier moyen bien différent des Limousins, parce qu’on est arrivé au constat inverse. Le carburant, par exemple, était 3 centimes d’Euro moins cher au litre en Alsace…

J’ai déjà écrit que la notion de temps en Limousin était différente. On l’a retrouvé ce week-end. Pour traverser Limoges, du nord au sud, sans prendre l’autoroute, il faut compter un peu plus de 10 minutes. On a traversé une partie de Strasbourg samedi matin. Il nous a fallu près de 20 minutes, mais ça nous a paru une éternité…

Dans l’avion du retour, un Paris - Limoges, cherchant un peu de lecture, j’ai découvert dans la pochette devant moi deux brochures (en anglais) proposant des biens immobiliers à la vente en Limousin. Sur un vol depuis l’Angleterre, j’aurais pu comprendre qu’on trouve des brochures en anglais, mais sur un Paris - Limoges. Enfin, je dois sans doute avoir loupé un épisode, parce qu’à notre arrivée à Limoges, l’hôtesse a précisé (en français, puis en anglais) qu’il était 22h15 heure locale. Quand on paie un vol vers Limoges aussi cher qu’un Paris - New-York, ça fait sourire…

20 juillet 2006

Robinson a trouvé son Vendredi !

Petit retour sur notre week-end prolongé. Week-end particulièrement remarquable, puisqu’il correspond à une étape importante de notre intégration en Limousin.

Notre réseau de connaissances, qui se limitait jusque là aux cousins éloignés de mon épouse, s’est notablement étoffé et notre vie sociale, qui ressemblait un peu à celle de Robinson sur son île, s’est notablement animée.

Rendez-vous compte, chaque jour, soit nous étions invités, soit nous avions du monde à la maison. Par rapport à nos sorties traditionnelles à la ferme du parc de l’Aurence ou au centre équestre de Condat, quel contraste ! C’est vrai que du coup, on n’a pas eu l’occasion de parler aux poules, aux chèvres et autres chevaux. Mais le changement, ça a du bon parfois !

Nous avons d’autant plus apprécié ces moments que nous avons pu confronter nos expériences avec d’autres arrivants, plus ou moins récents. Parce que nous sommes tous des arrivants, venus d’ailleurs pour s’installer en Limousin.

Parmi les sujets de discussion, il y avait bien sûr l’intégration en Limousin. De ce point de vue, le constat était unanimement partagé : hormis les relations familiales, nos cercles d’amis respectifs étaient exclusivement composés d’arrivants. Dans notre cas, ce constat n’est certes pas représentatif. Mais lorsque ce constat est établi après 5 ans d’installation en Limousin, il prend une force certaine. Surtout quand il rejoint très largement le retour de mes collègues, eux aussi arrivés en Limousin il y a quelques années…

Pour finir, un petit correctif. Dans mon billet sur l’aéroport international de Limoges, j’ai omis deux liaisons domestiques, vers Nice et la Corse. Mea culpa. On peut aller partout en France, directement depuis Limoges… à condition de travailler à Paris ou à Lyon et de passer ses vacances à Nice ou en Corse !

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